Sur un bout de terre ... [libre]

Cela fesait plus de deux jours que Priecia marchait, sans vraiment savoir ou elle allait. Pendant toute la première demi journée, elle n'avait cesser de pleurer, et cela pour une bonne raison. Quand elle était partie, il y a de cela trois jours, pour commencer une nouvelle vie, elle avait rencontrer a homme admirable, qu'elle avait aimer, et c'était réciproque. Malheureusement, cet homme n'était plus de ce monde, et Priecia en avait donc pleuré toute une demi journée. Mais elle avait quand même décidé de continuer sa route, elle n'allait pas s'arrêter alors qu'elle venait tout juste de reprendre sa vie en main.
Elle avait traverser le village, et était maintenant arriver dans les grandes plaines vides, allant de Kralon jusqu'à la forêt sans frontières.

Cela fesait un moment qu'elle avait entendu parler de cette endroit, au merveilleux paysages, mais ou personne ne s'aventurait, a cause de cette atmosphère froide et pesante. Elle était a présent dans une atmosphère froide, celle dont tout le monde parlait, et c'est vrai qu'elle n'était pas super rassurée. Mais elle ne voulait pas abandonner. Elle espérait pouvoir traverser toute cette plaine, puis la foret, pour arriver sur les territoires qui touche Kralon. Elle n'était jamais sortie de son petit chez elle, et maintenant, elle voulait visiter le monde entier, voir ce que la guerre détruisait, ainsi que de nouveaux paysages devant lesquelles elle pourrait méditer. Elle ne savait pas exactement ce qu'elle allait trouver, ni les dangers qu'elle pourrait courir, mais elle s'en moquait.

Elle voulait savoir pourquoi le jeune homme qu'elle avait rencontrer ce battait, pourquoi il en était mort. Elle voulait comprendre, et rien ne l'arrêterait, ou presque. Elle était persuader qu'elle risquait sa vie, mais elle ne pouvait faire autrement pour comprendre. Peut être pouvait elle se faire tuer par des ennemie, mais tant pis. Elle décida de se reposer quelques instants. Elle s'assit dans l'herbe, qui était vraiment verte, dans vert incroyablement beau, même si ca ne restait que de l'herbe. Elle posa son sac a terre, et garda son épée a porter de la main, au cas ou, bien qu'elle était presque convaincue qu'elle ne rencontrerait personne ici.

Messages : 13 Date d'inscription : 18/06/2009

Aranel était déjà parti depuis ne demi-journée. Il avait eu du mal à laisser son arbre seul et sans protection, mais ce voyage était pour la bonne cause.
Les arbres de sa forêt l'avait désigné pour aller porter un message aux peuples de la forêt au sud de la leur.
Il ne pouvait pas s'éclipser dircetement jusqu'à la-bas, car il n'y était jamais allé.
Il avancait donc seul. Sous sa forme humaine, mince et d'un pâle presque transparent, il faisait penser à un spectre. Ses longs cheveux argentés flottaient légèrement au vent. Son regard gris-vert pâle analysait les horizons, source de danger. Sa délarche était si légère et rapide qu'on aurait plutôt dit qu'il glissait en silence.
Mais, son regard perçant repéra une personne, apparement humaine, installée sur de la végétation au loin.
Il glissa furtivement derrière un arbre commun à qui il indiqua en quelques phéromones de sève ce qu'il faisait là, et qu'il ne voulait pas être vu pas l'Humaine.
En effet, les humains ayant vu des dryades sont très rares, et la majorité d'entre eux prétendent que cela n'existe pas, ce qui arrange Aranel et son espèce : Vivons cachés, vivons heureux.
Mais il semblait que l'Humaine se retournait brusquement.

Priecia se releva quand elle entendit des bruissements de feuilles autour d'elle, qui n'avait pas grand chose à voir avec le vent. Elle scrutait les arbres autour d'elle. Elle se demanda si ce n'était pas des dryades, ces êtres dont tout le monde pensait qu'ils n'existaient pas, mais dont Priecia elle était sur qu'ils vivaient la, caché parmi les arbres. Elle savait que si c'était ce qu'elle pensait, ca ne lui ferait rien du tout, et peut être qu'elle ne l'apercevrait même pas. Elle se rassit dans l'herbe et posa son épée au sol, comme si elle voulait montrer qu'elle ne voulait pas se battre.

elle avait appris à faire face à différente situation, mais rien de semblable à celle-ci. Par contre, si ce n'était pas une dryades, la personne qui allait l'attaquer ne ferait qu'une bouchée d'elle, sauf si elle arrive à crée sa bulle avant d'être touché. Pour le moment, elle ne bougeait plus vraiment, attentive à chaque grincement de feuille bouger par le vent, à chaque bruit d'animaux dans cette forêt, elle ouvrait son âme à la nature pour être capable de calmer les battements de son cœur qui avaient considérablement augmenter par la peur. Elle ferma les yeux, écoutant avec seulement ses oreilles.

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait ça, pourtant, elle se rappelait de toute la concentration dont elle avait besoin, et arrivait peu à peu à calmer ses battements de cœur, qui revinrent à une fréquence tout à fait normale, lui donnant grâce à ce bruit en moins plus de perception dans ce qu'elle écoutait.

*Allez Priecia, calme toi, n'ai pas peur ...*

Messages : 13 Date d'inscription : 18/06/2009

Aranel, toujours caché derrière son collègue, détailla la jeune Humaine. Elle avait posé son épée loin d'elle dans l'herbe soyeuse. Elle avait un comportement étrange : elle respirait à longs coups très réguliers.
Son ami l'arbre commun, derrière qui il était, lui indiqua qu'elle cherchait à se calmer, de ne faire qu'un avec la nature environnante. Il dit à Aranel, en language végétal commun :

:du moins c'est ce que j'ai pu comprendre...........:

Aranel ne s'approcha pourtant pas. Cependant, il créa des épines, copie conforme de celle de sa moitié arbre restée dans les forêts nordiques. Puis il souffla dessus, de facon à les envoyer à l'Humaine. Il faisait ca pour les dissuader de fouiner, de troubler leyr tranquilité, ou tout simplement pour voir leur réaction.

Priecia, tandis qu'elle essayait tranquillement de communier avec la terre, elle se prit des épines en plein sur le corps. Elle n'avait pas du tout envie de fouiner ou autre, juste pouvoir arriver à communiquer avec la terre, et elle se prenait des épines. Elle se doutait que quelqu'un ne voulait pas d'elle ici, mais elle était bien décider à rester, même si pour cela elle devait mourir. Elle n'était pas venue ici dans l'espoir de se battre ou de faire du mal à des gens, juste pouvoir se reposer un peu avant de reprendre sa marche en silence.

Elle resta donc dans l'herbe fraiche, bien décider à ne pas bouger. Les épines la blessaient, entaillant sa peau couleur pêche, et ca lui fesait mal, mais elle n'en laissait rien paraitre, les yeux fermé, la respiration douce. Elle ne savait pas pourquoi on ne voulait pas d'elle, mais elle voulait du monde qui l'entourait, pas pour la détruire ou la posséder, mais juste pour pouvoir être ici, dans un milieux qu'elle aimait plus que tout, et aussi le milieux pour lequel elle avait choisit de faire disparaitre les ennemies, dans l'espoir que les merveilleux paysage restent merveilleux.

Elle ne disait rien, gardant les yeux fermé, et s'allongea lentement sur le dos dans l'herbe.

Messages : 13 Date d'inscription : 18/06/2009

La surprise fut la première réaction d'Aranel. L'Humaine n'avait pas bronché au contact épineux des aiguilles. En général, les Humains s'enfuyaient, terrifiés, ou cherchaient à affronter violement l'origine du problème.
Mais cette Humaine se contentait de rester ainsi, à affronter les esprits de la nature. L'arbre commun lui dit :

: Elle est décidée, elle restera quoi qu'il arrive, et ne veut froisser personne, cependant :

Aranel chercha autour de lui d'autres dryades, mais il ne vit aucun de ses semblables. Sinon il aurait été les chercher pour faire partir l'Humaine.
Aranel était fort tenté de partir, de continuer sa route et de terminer sa mission. La mélancolie de son arbre le gagnait déjà. Mais pour partir, il fallait s'exposer sur la plaine, et l'Humaine avait de fortes chances de le voir, malgré sa blancheur presque transparente. Il ne pouvait pas non plus se téléporter de l'autre côté. Et il ne voulait pas avoir à affronter cette Humaine....
Il décida d'attendre, derrière l'arbre commun qui le cachait. Elle finirait bien par partir...

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